IL EXISTE UN VÉRITABLE « TAROT GRIMOIRE »!
C’est le taromancien Aristide de l’Espinay (1843 – 1917), contemporain
d’Oswald Wirth, qui réalisera le premier Tarot Grimoire en soi, c’est à
dire, un tarot sans autre illustrations que des pictogrammes.
Ce tarot « à faire soi-même », selon les besoin et les moyens », a été
publié pour la première fois dans l’ouvrage célèbre d’Oswald Wirth « Le
Tarot des Imagiers du Moyen-Age ».
De l’Espinay prétend qu’il tenait la connaissance de ces 22
cryptogrammes archétypes de l’enseignement de la lignée des Mages de
Chaldée qui les détenaient des Mages de l’Atlantide!
Des pictogrammes, donc, qui seraient à l’origine du Tarot et qui
précéderaient de beaucoup l’élaboration de l’imagerie du Tarot de
Marseille!
Oswald Wirth ne dit pas grand-chose à propos de cet énigmatique « Tarot
Grimoire » (Tarot des Pictogrammes), sinon que ce Tarot peut facilement
être réalisé sur des bouts de papier ou de bois. Il explique que les
arcanes majeurs sont alors simplement ramenés à ces 22 idéogrammes. Il
n’explique pas d’où ils proviennent, et qui en a eut l’idée mais laisse
supposé qu’ils pourraient être à l’origine des Tarot...
Mais aussi, ces symboles semblent être le résultat de réflexions dans le
sens ésotériques, une synthèse faite par des occultiste versées dans la
kabbale et initiés à l’ésotérisme (numérologie, astrologie, mythologie,
symbolisme, alchimie...).
À mon humble avis, ce Tarot Grimoire a été mis au point par Aristide de
l’Espinay lui-même au sein du cercle d’ésotéristes duquel faisait aussi
partie, son ami Oswald Wirth. Bien que de l’Espinay ne rejoignis jamais
la Franc-maçonnerie.
À ce jour deux exemplaires du Tarot Grimoire (Tarot Pictogrammes) de
L’Espinay ont été retrouvés, l’un en l’abbaye de St-Martin de Ligugé
avec nombre d’ouvrages ésotériques (gnostiques) et l’autre se trouvant
dans les cryptes de la Cathédrale Sainte-Bénigne de Dijon au côté d’un
tarot authentique de Jean-Baptiste Madenié cartier dijonnais. Certains
spéculent qu’un autre dernier serait conservé secrètement à Avignon, où
selon de l’Espinay le tarot de Marseille a été inventé. Il affirme
encore que les premier modèle du Tarot de Marseille fut produit pour la
première fois par un cartier de Dijon!
La confection de ces pictogrammes qui figurent sur les lames sont
purement « thaumaturgique ». Les arcanes ici peuvent être utilisés pour
des tirages dans le sens divinatoire, même si, sans doute, ils ne sont
pas aptes à avoir une fonction « thérapeutique »... Ces arcanes, par
contre ont un haut taux vibratoire, ils sont l’expression simple,
minimale, mais directe de la vibration des arcanes...
De plus, cette réduction, cette sorte d’abréviation de l’imagerie du
tarot est absolument puissante quand il s’agit, par exemple, de magie
opératoire ou de lecture au sens thaumaturgique...
Enfin, en ce qui concerne l’optique initiatique, le Tarot Grimoire
laissera sur sa faim l’initié duquel le cheminement initiatique
nécessite l’imagerie « alchimique » du Tarot de Marseille... De fait,
le meilleur « Tarot Grimoire » reste et restera, encore et toujours, le
Tarot de Marseille, dans ses versions d’origines (entre autre les :
Viéville, Noblet, Dodal, Conver, Burdel...)
Cela dit, De l’Espinay est sans doute le premier ésotériste à avoir
compris que le tarot est doué de provoquer un changement dans la
conscience qui est nécessaire pour accomplir la transformation
spirituelle, le renouvellement de la prise de conscience et
l'épanouissement de notre pleine capacité.
Pour lui les arcanes du Tarot sont de vigoureux guides pour la
méditation ainsi que la clé aux niveaux de la conscience intérieure.
De plus, on peut considérer de l’Espinay pour être un réel innovateur en ce qui concerne l’utilisation des « Pictogrammes »...
Extrait de l'Article:
LES 4 "OPTIQUES"LES QUATRE MANIÈRES D’UTILISER LE TAROT
Aristide de l’Espinay, grand initié du 19ème siècle est celui qui en
premier a déterminé les 4 domaines dans lesquels le tarot s’exprime. Il
considérait ces 4 domaines pour être :
1- La Voix Conseillère
2- Le Miroir de l’Âme
3- Le Livre de Thot
4- La Voie des Mages
Selon Aristide de l’Espinay le tarot exprime sous quatre angles différents cette "magie du Verbe" :
1- Le son
2- L’écho
3- L’écriture
4- La lumière
Par contre, de l’Espinay considérait que tous ces domaines sont du
domaine du "divinatoires". Entre autre, pour lui le Tarot était avant
tout, un outil de magie, il s’intéressait aux "mondes vibratoires" et
aux "correspondances", car il estimait que tout était une question
d’ondes, de vibrations ; de syntonisation et de communication... C’était
déjà être en avant son temps, ne serait-ce que pour le concept que "tout est vibrations".
Aussi et encore, on lui doit la conception du "Tarot Grimoire" et l’invention du terme nouveau, à son époque, de "Domaine des Moires" en faisant référence à la "Divination". Les "Moires" s’occupaient du domaine de la Divination, et le Tarot Grimoire s’occupait de l’enseignement et de la guidance de l’initié...
Selon lui, quoiqu’il en soit, les voix du Tarot sont d’origine "divine"
(les moires), d'origine "astrales" et sont à la fois des enseignements
hors normes qui invitent l’être à une transformation.
La "Fraternité des Chevaliers du Divin Paraclet"
Extrait de l'Article:
Louis Charbonneau Lassay entretint également des relations étroites avec
deux confréries initiatiques catholiques existant depuis le XVe siècle :
« L'Estoile Internelle » et la « Fraternité des Chevaliers du Divin Paraclet ».
Des documents découverts en 1991, on révélée que le maître secret de
cet ordre était nul autre que un mystérieux dénommé Arista de l’Espinay,
humble chevalier).
Durant la Seconde Guerre Mondiale, sa maison sera réquisitionnée par
l'armée occupante, mais il sera autorisé à y demeurer. Il put ainsi
continuer ses recherches autant que son état de santé le lui permettait.
Mais Les ouvrages d’Aristide de l’Espinay qu’il possédait avaient été
alors aussi réquisitionnées.
Il semble qu’une organisation était déterminée à faire disparaître toute
trace de l’œuvre de de l’Espinay... Guénon avait compris que cela
concernait les révélations qu’il faisait au sujet de la gnose
chrétienne, qu’il surnommait la théosophie christique. Aussi, les
nombreuses révélations au sujet de l’antique Gaule, de ses pratiques
religieuses, de l’emplacement de lieux de cultes, etc...
(...)
À l’époque de Louis Charbonneau-Lassay la seconde Confrérie, la
"Fraternité des Chevaliers du Divin Paraclet", était également dirigée
par ce même Chanoine Barbot, sous la désignation de "Chevalier Maître".
Une section de cette fraternité était celle des « Chevalier de la Queste
», dont les membres étaient le plus souvent surnommés « les questeurs
». Le Grand Chevalier de cet ordre était, dit-on, le Chevalier Curier
(c’est à dire, Aristide de l’Espinay).
(...)
En 1918, le Chevalier Curier, Aristide de l’Espinay meurt à son
domicile. Ses amis et admirateurs se rendent dans le Poitou pour lui
rendre un dernier hommage, entre autre Oswald Wirth et Louis-Charbonneau
Lassay... Lors d’une réunion au sommet, le maître Chanoine Barbot et
les membres les plus honorables de la "Fraternité des Chevaliers du
Divin Paraclet" décident de taire l’événement et de mettre fin aux
activités de la Fraternité pour un temps. Plusieurs d’entre eux
s’affèrent soudainement à cacher toutes documentations concernant les
douze maîtres de l’École des Mage de l’Estoile et mettent en veilleuse
toutes Fraternités en correspondances avec elle.
(...)
De nombreux documents inédits (articles non publiés, notes, ébauches
d'articles) retrouvés dernièrement dans les archives personnelles de
Louis Charbonneau-Lassay, ont pu être consultés par Pier Luigi
Zoccatelli, Victor Marius ou Éric Moulin et ont fait l'objet de divers
articles et publications. C’est d’ailleurs que tout récemment qu’on
apprit l’existence d’individus comme Aristide de l’Espinay initiateur
secret de Lassay, ou encore, l’existence d’Henri de Moncontour, le seul
vrai héritier des secrets concernant l’Ordre de l’Étoile...