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L'occultisme ne s'épanouit vraiment que lorsqu'il est soumis au Divin. La Mère

Oracle du Seraphin

Le séraphin

(Système de tirage du Tarot que l'on tient pour le plus ancien).



Le système du Sé­raphin est une cérémonie au vrai sens du terme, étant donné que ce sont les lettres divines qui répondent à nos questions. La question doit être formulée de sorte que l'on oserait la poser à Dieu lui-même. Le divinateur ne fait que transmettre la réponse, il ne répond pas lui-même. Après avoir obtenu une réponse, il serait bon de remettre les cartes de Tarot dans la boîte ou de les envelopper dans un châle de soie. La prédiction elle-même devrait être faite sur un beau support, si possible sur de la soie bleue, qui fait penser au ciel. Avant de toucher les cartes, divinateur et consultant devront se laver les mains, geste qui a plutôt un caractère symbolique, afin de toucher, seu­lement d'une main nettoyée à l'eau, les messagers célestes que sont les cartes de Tarot. Si le divinateur possède un certain don de voyance, quatre à cinq arcanes suffiront pour l'inspirer.

 

Pour cette méthode vous devez faire attention à ce que les cartes soient toujours tirées, pour le consul­tant, par une autre personne! Les cartes des arcanes mineurs et des arcanes majeurs sont séparées, ensuite chaque partie est mélangée séparément. Le divi­nateur présente les cartes des arcanes majeurs retournées au consultant, afin qu'il coupe. Puis il jette un oeil bref sur les deux cartes du dessous afin de se faire une idée de la tendance que va prendre la prédiction. Il mélange à nouveau les arcanes majeurs et prie le consultant de citer quatre fois un chiffre entre un et vingt deux. Ensuite il compte à partir de la carte du dessus du tas qu'il a en main jusqu'au chiffre cité et pose la carte correspondante côté main gauche sur la table, toujours retournée. Si par exem­ple le consultant a dit «cinq», alors il compte cinq cartes et pose la cinquième. Ceci est pour le consul­tant le côté de la carte positive. Le divinateur glisse les cartes comptées (au nombre de quatre) sous le tas. Si le consultant dit par exemple comme chiffre suivant «dix», alors il compte dix cartes, glisse les neuf premières sous le tas et pose la dixième à sa droite. Ceci est pour le consultant le côté de la carte négative. Ensuite le divinateur se fait donner par le consultant un troisième chiffre entre un et vingt-deux; si ce dernier dit p.e. «sept», il compte de nou­veau sept cartes à partir d'en haut et pose la septième carte plus haut au milieu. Ceci est la place de la carte du verdict, toutefois pas celle de la conclusion! Enfin il laisse le consultant donner une quatrième et dernière fois un chiffre entre un et vingt deux. Que fait à présent le divinateur si celui ci dit vingt deux et que trois cartes sont déjà posées? Il compte alors à partir des cartes restantes à nouveau du haut vers le bas, 20 – 21 – 22 et pose la troisième carte d'en haut sous celle du haut, de manière à former une croix. La quatrième carte est appelée carte de la décision préliminaire. A la fin on découvre les cartes et on additionne les chiffres, respectivement la somme des chiffres des nombres des arcanes ma­jeurs. 

Alors on obtient la conclusion, en ajoutant tous les chiffres et en suivant en cela la mystique des gran­deurs des chiffres, du plus grand au plus petit.



Nous tirons donc l'arcane ma­jeur portant le chiffre de la conclusion et la posons sur la place de la conclusion. 
Au cas où la carte concernée serait déjà posée, on note les chiffres des arcanes majeurs dans deux rangées comme suit:


On choisit ensuite le chiffre au-dessus ou au-dessous de la carte obtenue pour la conclusion, et on pose la carte correspondante à sa place. Au cas où par hasard cette carte serait également déjà posée, on posera à sa place la carte du grand prêtre, c'est-à-dire la cinquième. Au cas où le grand prêtre serait déjà dans le jeu, on laisse le consultant tirer une carte, qui sera ensuite posée comme conclusion.



Ceci est le point de départ de la prédiction. A la fin, on analyse «chronologiquement» les cartes de Tarot que l'on a sous les yeux.
Afin de tirer une carte de contrôle, le divinateur mélange encore une fois les arcanes mineurs et lais­se le consultant tirer une carte, qu'il pose sur la con­clusion. Le consultant peut encore poser quatre ques­tions, qui se rapportent aux problèmes évoqués ou à d'autres problèmes. Il doit les formuler tout haut et ce faisant tirer à chaque fois une carte, qui est posée retournée entre les arcanes majeurs; les Sephiroth sont donc posés dans le sens des aiguilles d'une montre entre les arcanes majeurs. Le divinateur donne à chaque fois une interprétation.


 Par le passé, les arcanes mineurs étaient les noms des Sephiroth et les symboles d'un élément terrestre.



Représentation du système de tirage du
Séraphin avec cinq cartes de contrôle ou
des réponses à des questions supplémentaires.


 Oracle du séraphin avec cinq cartes de contrôle