Apport de l'alchimie dans le Taoïsme et le Tantrisme
Le Taoïsme utilisait des techniques alchimiques
constituant l'alchimie chinoise qui est devenue une discipline à part
entière et autonome utilisant les principes cosmologiques sur la base des enseignements des textes
traditionnels, les mythes en rapport avec l'élixir de l'immortalité et
les Sages Immortels, les techniques poursuivant tout à la fois le
prolongement de la vie, l’extase et la spontanéité spirituelle (cf. les
taoïstes et alchimistes tels que Luan Tai, Wei Po-yang, Ko-Hung, Lii teu, le Lie- sien Tchouan de Lieou Hiang). Lao-Tseu avait eut lui même pour maître Jong Tch'eng Kong qui a fait une synthèse entre méthodes alchimiques, techniques yogico-tantriques, le Taoïsme et le bouddhisme Zen.
Dans l’alchimie indienne, le yoga et ses techniques ont dans l'Inde
fait l'objet de recherches parallèles et de complémentarité, notamment
dans le système des tantra pour parvenir à des buts aussi variés que la
libération spirituelle, l'amélioration de la santé, la régénération
physique,le prolongement de la vie l'acquisition de pouvoir surnaturelle
, siddhis, l'immortalité corporelle. Les plus grands siddhas tantriques accomplis sont aussi des alchimistes réputés,tels que Capari, Kamari, Vyali. Nagarjuna est lui-même l'auteur d'un traité alchimique, le Mahpaprajnaparamitaçâstra ayant eut une grande influence dans l'alchimie chinoise et aussi
arabe. D'autres traités tels que le Rasaratnâkara et le
Rasaratnasamuccaya sont aussi de Nagarjuna. Le système des Tantra
contien d'importants traités d’alchimie: le Kâkacandeçvarimata Tantra,
le Rudrayamâlâ Tantra, le Kubjika Tantra, le Rasendracintâmani, le Suvarna Tantra, le Rasârnava Tantra. Cette connaissance alchimique va avoir ensuite des répercussions sur la médecine indienne (ayurveda) avec Vrinda et Cakrapâni, améliorant ainsi le pouvoir de la médecine ayurvédique.