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L'occultisme ne s'épanouit vraiment que lorsqu'il est soumis au Divin. La Mère

La Lumière sortant par soi-même des Ténèbres

Ce petit texte en trois chants composé par l'italien Marc-Antonio Crasselame et le commentaire du traducteur en français fait par Bruno de Lansac au 17è siècle comportent un vif intérêt sur un certain état d'esprit nécessaire à la pratique de l'Alchimie.

«Il ne s'agit pas de lire, mais d'entendre ce qu'on lit ; car s'il n'y avait qu'à prendre au pied de la lettre ce que disent les philosophes, que de savants, que d'Hermès, que de Géber il y aurait au monde ! Mais il n'y a eu et il n'y aura qu'un Hermès et qu'un Géber. »

Nous  retrouvons dans le commentaire le développement des bases de la tables d’Émeraude « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas.», ainsi que de nombreuses notions alchimiques propre à Paracelse.

Par ailleurs, nous y trouvons des pistes intéressantes concernant le parallèle entre l'Alchimie traditionnelle et la Nouvelle Alchimie hydrique avec une lecture possible éclairante à ce sujet concernant la vraie eau et le véritable Mercure.

De même que l'Alchymista christianus de Pierre-Jean Fabre évoque l’alchimie pour expliquer la Bible, tout comme Arnaud de Villeneuve initiera un rapprochement entre l'alchimie et le christianisme, de même La Lumière sortant par soi-même des Ténèbres de Crasselame se veut une interprétation alchimique de la Genèse. 

L'esprit du texte original et très vivant et mérite de s'en laisser imprégner et d'être le guide d'une méditation attentive.

 signature Arcana Evestrum.png



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