Deuxième Livre de La Philosophie aux Athéniens, Paracelse
Dix-neuvième texte.
Alors, dans la consommation de toute chose, evestrum et traramesseront aussi détruits, non sans un reste d'éternel cependant. L'evestrum est présent dans les quatre mondes, autant que l'éternel du firmament. Car le firmament est quadruple, eu égard aux quatre mondes ; et il est partagé en quatre essences parfaites. Chaque monde est parfait dans sa création, laquelle se présente ainsi : une sur la terre, une dans l'eau, une dans l'air, une dans le feu. Mais le firmament qui se trouve dans l'evestro est dispersé. Non pas les étoiles qui sont visibles, mais le firmament des nymphes qui est sans étoiles parce qu'elles ne se servent pas des étoiles : elles ont un firmament particulier, comme les fata et les [esprits du] feu. Chacune a une terre et un ciel particuliers, une nature et une demeure, un firmament, des étoiles, des planètes et autres choses semblables qui ne se ressemblent pas du tout. Comme l'eau et le feu ; comme ce qui est substantiel et ce qui est sans substance ; comme le visible et l'invisible. Ainsi sont-elles aussi. En elles, l'evestrum est divisé par la fatalischen et son ombre reste selon sa nature après la destruction. Un evestrum igné est attaché à l'homme de feu ; même chose en ce qui concerne l'homme aqueux et l'homme terrestre. Cet evestrum rend fou et trompe le monde, se couvre d'ombre et de mensonges, d'un monde élémentaire à l'autre, provoque des visions, des illusions, des signes, des formes et des figures. Puis il y a l'evestrum des comètes, celui des impressions, celui des prodiges. Mais ces trois-là sont des evestra propheta et des evestra umbrata. C'est pourquoi il existe une intelligence éclairée entre evestra propheta et evestra umbrata.
TEXTES PHILOSOPHIQUES de THÉOPHRASTE BOMBAST von HOHENHEIM