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L'occultisme ne s'épanouit vraiment que lorsqu'il est soumis au Divin. La Mère

EVESTRUM XXIIIe texte

Deuxième Livre de La Philosophie aux Athéniens, Paracelse 

Vingt-troisième texte.

Ces evestra seront aussi dissous. Mais non sans laisser un prin­cipe éternel. On ne les verra pas mais ils demeureront avec ceux à qui ils ont appartenu ; et chacun disposera du discernement pour reconnaître toutes choses et se prévenir soi-même. La variété des evestrorum est innombrable : ils guident ceux qui dor­ment, ils indiquent le bien et le mal, ils cherchent dans les pensées et agissent sans mouvement corporel. Ils sont miracu­leux et sont une mère pour toutes choses eu égard à la pro­phétie, l'astronomie et la médecine. Là où la connaissance par l'evestro fait défaut, il n'y a pas de connaissance de la nature. Car comme le vol indique une mort par pendaison, comme un nuage mouillé annonce la pluie et l'examen de l'urine une maladie, ainsi evestrum indique tout, sans exception. C'est par lui que les sibylles et les prophètes ont parlé, mais comme dans le sommeil et le rêve. Les evestrum sont présents dans les quatre mondes. L'un donne à l'autre un présage, un exemple, un pro­dige et par eux sont trouvées la dissolution et la régénération de la façon la plus merveilleuse. Et nous n'excluons pas que l'evestrum soit le principe éternel que le corps abandonne, le gardien de la foi et un effet de ce qui est céleste. Car nous sommes seulement poussés à compter la félicité, la béatitude, le souverain bien, le Jugement Dernier et à approfondir et apprendre toujours plus la différence entre les deux, à savoir : le juste et le faux qu'il ne faut pas retenir naturellement mais spirituellement. 



Conclusion du troisième « Paras » du prince Théophraste.

Dans le « Paras » précédent, le prince Théophraste a commenté et expliqué comment les quatre mondes se forment après la séparation et ce qu'est le [principe] éternel. Et rien n'est créé sans une part d'éternel dans l'evestrum dei et parmi toutes choses semblables. Il laisse entendre que toutes choses se dissolvent et qu'il reste une part d'éternel. C'est le troisième fondement en toute créature. Il termine avec cela. Mais de même que la séparation produit la prédestination, un quatrième fondement se lève en qui on reconnaît le Jugement Dernier, l'essence éternelle du monde entier. Il enseigne que seculum est un monde et comment il faut le comprendre ; et qu'il y a quatre seculae Et il ne faut pas comprendre qu'un autre Allemand en a plus de quatre, comme cela est indiqué à propos des éléments, et d'un monde à l'autre, c'est à dire des mortels jusqu'à la parabole du Rassemblement éternel.
Ici prend fin le troisième "Paras" du Prince Théophraste von Honenheim.

TEXTES PHILOSOPHIQUES de THÉOPHRASTE BOMBAST von HOHENHEIM
PHILOSOPHIE AUX ATHÉNIENS
 
  
Les sept livres de l'Archidoxe magique