L’affirmation d’une vie divine sur la terre et
d’un sens immortel dans l’existence mortelle ne saurait avoir de fondement que
si, non seulement nous reconnaissons en l’Esprit éternel l’habitant de cette
demeure corporelle, le porteur de cette robe changeante, mais encore nous
acceptons la matière dont elles sont faites comme une substance noble et
convenable dont Il tisse sans cesse ses vêtement, construit périodiquement la
série sans fin de Ses demeures.
Sri Aurobindo, La Vie Divine chp II