Mantegna
était un artiste peintre et graveur de la renaissance italienne né en
1431 à Padoue et ayant vécu à Mantoue jusqu'à sa mort le 13 septembre
1506. C'est l'un de mes peintres préférés, si ce n'est même mon préféré,
suivi quasi ex-equo de Dürer, mais je préfère de loin ce dernier pour ses gravures. On sait que ce dernier alla étudier les oeuvres du maître de Mantoue.
La première œuvre que j'ai étudié d'Andrea Mantegana fut son Martyre de Saint Sébastien, œuvre que j'avais choisi pour une étude et une interprétation libre au Lycée en filière Art Plastique L (A3 à l'époque, philosophie, lettre option Arts Plastiques). J'ai immédiatement été sensible et été touché par la qualité picturale de ce peintre, ses mises en perspective audacieuses, la sensation de profondeur et de relief dans ses œuvres, la tonalité minérale de ses paysages, y compris dans les détails aériens tel que les nuages, et le sentiment d'étrangeté conféré par la composition de ses oeuvres. Une inspiration du thème de l'Antiquité envers laquelle Mantegna vouait une passion, tout comme Raphael. L'un et l'autre peindront un tableau sur le thème du Parnasse dont la poésie quelques siècle plus tard tendra en une recherche d'apologie du beau inspiré par l'antiquité grecque.
Thème que le Martyre de Saint Sébastien évoque avec les ruines figurant les éléments de décor. Étrangeté induite par le damier parfait couvrant le sol de ce paysage, conférant un contraste avec la ruine, par une composition fort originale et de nombreux détails symboliques qui mériteraient d'être attentivement étudiée. J'éprouve un sentiment particulier de force, d'aspiration intérieure à je ne sais quoi de mystérieux lorsque je la contemple. La vue de Saint Sébastien m'émeut vers un sentiment du mystérieux, paradoxalement contrastant avec l'annulation de toutes sensations de douleur que le thème de cette œuvre pourrait évoquer. Il y a là un paradoxe , peut-être le clef du mystère de cette oeuvre, l'aspiration et la dévotion mystique de Saint Sébastien transcendant la souffrance de la nature humaine, exacerbé par le corps martyrisé de flèches le transperçant. Une transcendance béatifique, extatique proportionnelle au thème de la souffrance induit par le sujet de la représentation. Une transcendance et un dépassement de soi à la mesure de l'offrande de son corps au flèches le transperçant. "C'est par les blessures que Dieu pénètre", et Saint Sébastien tend tout son corps et son âme dans une offrande tout entière dévoué au divin, s'offrant dans une extase au-delà de toute souffrance. La façon dont Mantegna a agencé les flèches dans le corps de son Saint Sébastien y est aussi pour beaucoup. Tout concours à véhiculer un sentiment mystérieux indicible sous-jacent à toute la composition de ce tableau. J'ai été littéralement aimanté par sa peinture.
La première œuvre que j'ai étudié d'Andrea Mantegana fut son Martyre de Saint Sébastien, œuvre que j'avais choisi pour une étude et une interprétation libre au Lycée en filière Art Plastique L (A3 à l'époque, philosophie, lettre option Arts Plastiques). J'ai immédiatement été sensible et été touché par la qualité picturale de ce peintre, ses mises en perspective audacieuses, la sensation de profondeur et de relief dans ses œuvres, la tonalité minérale de ses paysages, y compris dans les détails aériens tel que les nuages, et le sentiment d'étrangeté conféré par la composition de ses oeuvres. Une inspiration du thème de l'Antiquité envers laquelle Mantegna vouait une passion, tout comme Raphael. L'un et l'autre peindront un tableau sur le thème du Parnasse dont la poésie quelques siècle plus tard tendra en une recherche d'apologie du beau inspiré par l'antiquité grecque.
Thème que le Martyre de Saint Sébastien évoque avec les ruines figurant les éléments de décor. Étrangeté induite par le damier parfait couvrant le sol de ce paysage, conférant un contraste avec la ruine, par une composition fort originale et de nombreux détails symboliques qui mériteraient d'être attentivement étudiée. J'éprouve un sentiment particulier de force, d'aspiration intérieure à je ne sais quoi de mystérieux lorsque je la contemple. La vue de Saint Sébastien m'émeut vers un sentiment du mystérieux, paradoxalement contrastant avec l'annulation de toutes sensations de douleur que le thème de cette œuvre pourrait évoquer. Il y a là un paradoxe , peut-être le clef du mystère de cette oeuvre, l'aspiration et la dévotion mystique de Saint Sébastien transcendant la souffrance de la nature humaine, exacerbé par le corps martyrisé de flèches le transperçant. Une transcendance béatifique, extatique proportionnelle au thème de la souffrance induit par le sujet de la représentation. Une transcendance et un dépassement de soi à la mesure de l'offrande de son corps au flèches le transperçant. "C'est par les blessures que Dieu pénètre", et Saint Sébastien tend tout son corps et son âme dans une offrande tout entière dévoué au divin, s'offrant dans une extase au-delà de toute souffrance. La façon dont Mantegna a agencé les flèches dans le corps de son Saint Sébastien y est aussi pour beaucoup. Tout concours à véhiculer un sentiment mystérieux indicible sous-jacent à toute la composition de ce tableau. J'ai été littéralement aimanté par sa peinture.
Concernant les gravures de l'oeuvre de Mantegna, autant celles de Albrecht Dürer ont une qualité bien spécifiques à la technique de la gravure, autant celles de Andrea Mantegna
ont une qualité beaucoup plus picturale, conférant une étonnante
souplesse pour une gravure, proche d'une peinture qui aurait été
exécutée en monochromie noir et blanc. Bien que je préfère de loin les
gravure de Durer, le thème du Tarot exécuté par Mantegna est à
remarquer. Voir un article sur LE TAROT DE MANTEGNA, avec présentation des lames.
